L' ECOLE BUISSONNIERE, nouveau film réalisé par Nicolas Vanier en salle le 11 octobre prochain a été entièrement tourné en Sologne à l'automne 2016.
Retrouvez des extraits de la conférence de presse du 16 septembre 2017 au Cap'Ciné de Blois en présence de Nicolas Vanier, François Bonneau, Président de la Région Centre Val de Loire, François Cluzet (Totoche), Valérie Karsenti (Célestine), Jean Scandel (Paul), Frédéric Saurel (Dédé) et Murielle Huet des Aunay (Montaine).

Dans L' ECOLE BUISSONNIERE, nouveau film de Nicolas Vanier (en salle le 11 octobre) on retrouve sans nostalgie ni dialogue superflu les odeurs, les couleurs, les ambiances des années 30 captées au cœur de la Sologne. Pas de violence ni d’effets spéciaux, l’action est centrée sur l’apprentissage d’un orphelin citadin buté auquel Totoche (François Cluzet) enseigne la forêt, les étangs, les landes... et le braconnage.
Cette histoire à voir en famille parle de la transmission, du respect de la nature, de la chasse qu’il faudrait selon Nicolas Vannier interdire. Certains puristes s’étonnent toutefois de la proximité de la Loire et de Chambord… "Je préfère la géographie humaine à la géographie physique" rétorque François Bonneau, Président de la Région Val de Loire qui voit émerger de ce "film fabuleux"(soutenu par Ciclic et la Région) des forces constructives pour le futur.

Nicolas Vanier
Beaucoup de dialogues initialement prévus ont finement été supprimés: les hommes de la forêt tels que Totoche agissent plus qu’il ne parlent. Il y a eu un investissent incroyable des comédiens et des figurants, ce qui m'a mis une pression d’autant plus forte lors du tournage.
C’est un film intergénérationnel durant lequel les spectateurs ne cessent de rire. Les plus âgés sont fiers de pouvoir montrer aux jeunes toutes ces valeurs qu’ils souhaitent leur réapprendre. Un grand programme d’environnement est en route dans les écoles de France. Les comédiens avaient la volonté de faire passer des messages, c’est particulièrement touchant de voir que ça fonctionne.
Certains puristes solognots s’étonnent de voir l’action se dérouler en bord de Loire et à Chambord? Mais "La Loire borde la Sologne" rétorque Nicolas Vanier soutenu par François Bonneau, Président de la Région Val de Loire qui affirme de son côté "Je préfère la géographie humaine à la géographie physique".
Il faut remercier la Région Centre Val de Loire qui a aidé à remonter ce film abandonné quasiment un an.
La chasse doit s'accompagner d' "une relation naturelle, respectueuse". L’homme doit être reconnaissant face à cette nature qui le nourrit. Il faut interdire la chasse, seuls des tirs de régulation peuvent être maintenus.
Quelques dizaines de propriétaires se sont approprié la Sologne. Ce film doit absolument ouvrir un débat constructif autour de la chasse et des clôtures. On ne peut continuer à autoriser ces "kermesses cynégétiques dans un zoo" et... n' énervez pas Nicolas à ce sujet, il ne lâchera rien!

François Cluzet (Totoche)
En plus de 40 ans de carrière, c’est la première fois que François Cluzet lisait "un scénario de cette qualité écrit par quelqu’un qui sait de quoi il parle". Tourner ce film dans lequel il ne s’était " jamais senti aussi jeune" était "un émerveillement" redonnant vie à son enfance et celle de ses parents "dans cet univers inviolable » où règne « le côté divin de la chlorophylle ».
La scène du marché "donnait vraiment envie d’arrêter de tourner pour faire ses courses "!
Acteurs et figurants sont unanimes : "Qu’est- ce qu’on a perdu ! Maintenant on est avec notre caddie, personne ne se parle. Avant on échangeait, il y avait ces parfums, ces couleurs". Tout a été tellement vite depuis un demi-siècle, ça vaut vraiment le coup de regarder en arrière.
C’était intéressant de tourner avec Fred (Frédéric Saurel / Dédé) : "quand les acteurs sont excellents, ils vous donnent de l’émotion". Dans le casting avec des gens de Sologne, il y avait une vérité, un enthousiasme procurant un bonheur très communicatif.
Un souvenir particulier? Dans la scène avec le lapin pris au collet, Nicolas a demandé – manifestation de sa "profonde humanité" une caresse reconnaissante pour l’animal mort afin nourrir l’homme.

Valérie Karsenti (Célestine)
Nicolas a vraiment pris les acteurs par la main jusqu'à cet dans un écrin. Des odeurs de cuisine, de terre battue, de foin remontaient depuis l'enfance.
"Tout était serein, les gens avaient des trognes incroyables, les femmes étaient belles, il y avait un côté bon vivant ».
Les citadins méconnaissent totalement pas la chasse. Ce film leur apprend que "le chasseur peut être en harmonie avec la nature". C’est très important de se battre pour que créer de ponts entre chasseurs et non chasseurs.

Jean Scandel (Paul)
Jean est arrivé à Orléans par l'avion puis le train "comme un touriste" découvrant lors de cette étonnante plongée dans la nature "des arbres partout".
Oui "un film comme cela ça change une personne" mais après tout "on peut aller se balader dans la forêt avec son téléphone, l’un n’empêche pas l’autre" !

François Bonneau, Président de la Région Val de Loire
"La nostalgie c’est triste" mais ce n'est pas la cas pour L' ECOLE BUISSONNIERE, "un film sur la plénitude qui rend heureux. Quand on construit, on regarde demain. Traiter les territoires par leur l’énergie et leur histoire les met dans le mouvement".
C’est une fierté d’évoquer le patrimoine fabuleux de la Sologne qui incite à agir maintenant
Être un acteur public, c’est comprendre les forces afin qu’elles travaillent avec vous en toute complicité. La Sologne est silencieuse mais "ce film fabuleux réveille des forces puissantes pour notre avenir".
Frédéric Saurel (Dédé) Murielle Huet des Aunay (Montaine) ![]()
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