PROGRAMME de la Nuit européenne des musées à Orléans et ailleurs - Samedi 18 mai 2013

Publié par clodelle45 sur 9 Mai 2013, 13:52pm

Catégories : #EXPOSITIONS REGION CENTRE

La 9ème édition de la nuit européenne des musées aura lieu le samedi 18 mai 2013 de 19 heures à 1 heure du matin. Voici le programme à Orléans où le musée des Beaux-arts, le Muséum et le Centre Charles Péguy seront ouverts gratuitement de 19 heures à 1 heure du matin et le Centre Charles Péguy jusqu’à 21 heures.

Divers liens figurant en fin d'article vous permettront de retrouver le programe dans votre région, les pages Facebook et twitter du Ministère de la Culture et de télécharger les applications développées à cette occasion.

Au Musée des Beaux-arts d’Orléans

Light my museum

Art et performances

De 20h à 1h du matin

© Laurent Chanel

Un collectif de trois artistes propose des performances originales pour une nuit magique au musée mêlant cinétique lumineuse, danse et musique. Dans son Romero’s trip, Laurent Chanel manipule un tripode de lumière comme un ovni frôlant le sol accompagné de musique et de dialogues sur la condition humaine, la guerre et la vie du corps. Avec La Masse, son corps en mouvement joue avec la lumière et modifie la perception de la réalité.

Sabrina Issa avec son Solo pour une montée de sève propose l’orchestration lumineuse du rythme biologique d’une plante qui devient paysage. Au milieu des statues de marbre, Charlotte Wallet, Vénus contemporaine, dans sa performance. Vénus ou Le Corps s’affranchit de sa chair, se cache sous un épiderme de nylon et s’anime soudain sur son socle.

SCHNEIDER MUSEE ORLEANS 4

SCHNEIDER MUSEE ORLEANS FILM 2

Isabelle Klinka-Ballesteros Musée Orléans 1

Présentation de l'exposition par Isabelle Klinka-Ballesteros © Clodelle

Gérard Schneider, rétrospective

Peintre d’origine suisse, Gérard Schneider (1896 -1986) est sans doute l’un des plus grands maîtres de l’abstraction lyrique, mouvement de l’art abstrait qui triomphe dès la fin de la seconde guerre mondiale.

Il participe à l’histoire de l’art du 20e siècle aux côtés d’artistes français comme Debré, Estève, Manessier, Mathieu, Soulages, les Russes Poliakoff et de Staël, l’Allemand Hartung, l’Américain Jenkins, la Portugaise Vieira da Silva ou le Chinois Zao Wou-Ki. Après sa formation et son installation à Paris et jusqu’à la veille de la guerre 1939-1945, il perfectionne sa connaissance de la peinture, restaure des tableaux anciens et compose des premières œuvres abstraites. Il se livre aussi à la musique, son autre passion.

Les années de l’après-guerre sont un tournant décisif : il s’affirme comme un peintre abstrait. En 1947, Schneider expose pour la première fois avec Hans Hartung et Pierre Soulages au Salon des Surindépendants. Après avoir expérimenté de multiples techniques, il atteint une expression gestuelle, où formes, signes et couleurs éclatent avec force, émotion, passion, dans un romantisme moderne, où dominent l’instantanéité et la véhémence.

Dans les années 50, l’artiste est reconnu comme un des peintres les plus importants, à l’étranger, aux États-Unis et plus tardivement en France, à travers de multiples expositions qui consacrent l’originalité de sa création. Un parcours d’une cinquantaine d’œuvres, peintures et dessins, provenant de son atelier, retrace l’évolution de son langage abstrait, depuis ses premières recherches jusqu’à l’aboutissement de son œuvre.

Au Muséum des Sciences Naturelles d’Orléans
Lectures dans le cadre des expositions "Mammouths" à 20h30 et 22h Lecture, par Fabienne PETER, à partir de l’ouvrage "Les mammouths de Sibérie" de E.W. Pfinzenmayer.
© Clodelle	Et toute la nuit, les expositions... Froid de Mammouth ! (au rez-de-chaussée) Il s’agit d’une exposition consacrée à l’adaptation au froid des animaux passés (en particulier le mammouth laineux) ou actuels de la République Sakha (Yakoutie), située au nord-est de la Sibérie. Des pièces exceptionnelles, des squelettes, des animaux naturalisés, empruntés à d’autres structures, dont des musées français, sont exposées pour la première fois au Muséum d’Orléans. Des textes, des illustrations, des photos complètent l’ensemble de cet univers mal connu où le froid règne les trois quarts du temps.

Dents de Mammouth (au 4e étage) En complément de l’exposition « Froid de Mammouth ! », le Muséum d’Orléans propose une présentation du travail de l’ivoire de mammouth. Les objets sculptés par de nombreux artistes et artisans de Russie sont accompagnés d’un reportage photographique sur les chasseurs d’ivoire au bord de l’Océan arctique.

Nature et architecture - Collection du FRAC Centre (dans les étages)

Dans le cadre des manifestations associées autour de l’ouverture du nouveau FRAC Centre, le Muséum expose des maquettes du FRAC Centre au sein même de ses collections permanentes sur les quatre niveaux du parcours. En écho à la 9e édition d’ArchiLab autour du thème de la simulation du vivant par les technologies numériques, les projets exposés sont tous inspirés de processus naturels et vitaux.

Les formes naturelles, depuis le coquillage jusqu’à l’arbre, ont souvent été une source d’inspiration pour les architectes. Si cette proximité entre création architecturale et nature ajoute à la puissance poétique et évocatrice des projets, certains ont parfois poussé l’analogie au-delà des seules formes pour calquer leur processus de création sur celui de la nature. Les maquettes exposées entreront ainsi en résonance avec le monde des invertébrés (insectes), des vertébrés (poissons, reptiles, mammifères) et avec les serres du Muséum.

Architectes exposés : James Guitet, Jakob + MacFarlane, R&Sie(n) (François Roche), Guy Rottier, Ionel Schein.

Au Centre Charles Péguy

Danse

Le musée sera animé par la présence de deux danseuses professionnelles, Karine Mauchaussat et Marion Berger sur fond musical.

"Paris, capitale du Monde. L’exposition universelle 1900" - Un événement majeur pour ce 20ème siècle naissant.

Paris en garde des traces pérennes : le Grand Palais est créé pour l’occasion et en remplacement de la gare du Champs de Mars, la Gare d’Orsay qui deviendra plus tard le musée éponyme. L’exposition recevra 51 millions de visiteurs alors que la France comptait 41 millions d’habitants. Cartes postales, gravures, maquettes, photographies et films illustrent le propos.