Lors de la conférence de presse organisée dans la cadre du Printemps de Bourges 2016, Philippe Katerine en concert le soir même a répondu aux questions avec sa fantaisie débridée habituelle dont vous découvrirez quelques extraits dans la suite de cet article... étant précisé que le meilleur est de l'écouter!
- Le Palais Jacques Cœur où il joue le soir?
"Ah, Jacques Cœur, grand argentier du roi... comme Macron? Et Marcel Bascullard qui faisait des dessins magnifiques n'y a pas habité dans ce Palais?"
- Une anecdote sur le Printemps de Bourges?
""Bravo Christine" m' a dit Axelle Red après m'avoir entendu chanter lors de sa première partie quand j'avais 24 ans. Finalement j'aurais pu m'appeler Katherine and the Queens"!
- Peut-on parler d'album concept?
"En tous cas j'y joue du piano comme un enfant de 8 ans qui ne s'appelle pas Mozart".
- Important de faire à chaque fois quelque chose de différent?
"J'aime aller où ça fait peur"
- C'est en faisant le disque que les choses se font?
"Le piano était chez moi, je le connaissais depuis longtemps mais je ne lui avais jamais parlé."
- C'est important pour vous les "doudous"? Avez-vous un fétiche sur vos concerts?
Je ne suis pas du tout fétichiste mais par contre j'ai des grosses narines. C'est par les narines que je reconnais mes contemporains les yeux fermés car j'ai un sens olfactif très développé.
Je parle de ça car un "doudou" c'est avant tout une odeur dont les enfants ne savent plus se passer. C'est affreux, les enfants qui ont perdu leur doudou, c'est comme des toxicos!
- Comment se comporte Katerine, père avec ses enfants?
"Pas un du tout en bon pote, en despote!"
- Votre disque est très beau. Le compliment a de l'importance à vos yeux?
"A 42 ans l'idée du "beau", du "poétique" me dégoutait. Aujourd'hui tout a changé. S'il est beau je n'ai pas envie de cogner la personne, tu l'as échappé belle!"