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VIVRE AUTREMENT VOS LOISIRS avec Clodelle

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Rencontrez les artistes, les créateurs, les intervenants, les organisateurs... Et sortez vite de la morosité !


J’ai testé la visite guidée à deux voix Orléans et les artistes au 19ème siècle

Publié par clodelle45 sur 28 Juin 2021, 21:12pm

Catégories : #LOISIRS A ORLEANS METROPOLE

La visite guidée thématique à deux voix "Orléans et les artistes au 19ème siècle" menée par une médiatrice du Musée des Beaux-Arts et Anne Bourgeois guide conférencière du service Ville d'Art et d'Histoire a été conçue  à l’occasion de la réouverture des salles consacrées au 19e siècle au Musée des Beaux-Arts d'Orléans.

A partir d’une sélection de tableaux issue des collections du Musée et d'un parcours aux alentours, les participant.e.s sont invités à découvrir plusieurs artistes incontournables d’une époque ayant favorisé l'essor de la vie culturelle orléanaise.

 

𝙇𝙀  𝙋𝙍𝙊𝙂𝙍𝘼𝙈𝙈𝙀  𝙄𝙉𝙄𝙏𝙄𝘼𝙇  𝙀𝙑𝙊𝙇𝙐𝙀  𝘼𝙐  𝙁𝙄𝙇  𝘿𝙀𝙎  𝙏𝙍𝘼𝙑𝘼𝙐𝙓  𝙀𝙉 𝘾𝙊𝙐𝙍𝙎  𝘿𝘼𝙉𝙎  𝙇𝙀  𝙈𝙐𝙎𝙀́𝙀.

👁  Lors de la visite évoquée dans la suite de cet article, la partie en intérieur se concentrait sur une seule salle du Musée. La partie en extérieur évoquait essentiellement la statue de Marie d'Orléans face à l'Hôtel Groslot et se poursuivait par une découverte de patrimoine dans le prolongement de thématiques évoquées au Musée.

 

 

  • La prochaine visite se déroulera le dimanche 11 juillet à 14h30 (Durée 2h / Départ devant le Musée des Beaux-Arts, place Sainte-Croix. Réservations obligatoires. En savoir plus…

 

 

Au 19e siècle la ville d’Orléans subit le contre coup de la révolution et ne retrouve pas la prospérité antérieure. L’arrivée du train et des bateaux à vapeur perturbe fortement l’utilisation intensive des embarcations traditionnelles jadis vouées au transport de marchandises depuis ce grand port.

Par contre l’aspect muséal se révèle à l'époque très riche. Un premier musée dit "muséum"  s’ouvre en 1799 dans les bâtiments des Jésuites rue Jeanne d’Arc. Après sa fermeture en 1804, un nouveau musée s’ouvre en 1825 à l’Hôtel des Créneaux.

 

L’actuel musée s’ouvre en 1980. Le fonds est alors constitué de saisies révolutionnaires et de nombreuses dons provenant des orléanais. De nos jours cette forte implication est perpétuée par la très active association des Amis du Musée.

 

 

Un premier tableau très sombre d’Antigna datant de 1850 attire l’attention sur la vie difficile des ouvriers exploités travaillant dans les villes de 12 à 14 heures par jour. Une mère et des enfants affrontant un incendie illustrent tragiquement les difficultés de la vie quotidienne liées à la paupérisation. 

Ce grand format est novateur à une époque où ces grandes dimensions étaient réservées aux tableaux historiques.

 

Un second tableau du même artiste reflète beaucoup plus joyeusement le monde de l’enfance. Notre guide met à cet instant en valeur l’importance des musées  et des salons dans l’évolution du travail des artistes. Réalisant à la base des tableaux de commande, ceux-ci ont pu au fil des ans donner libre cours à leur imagination.

 

 

 

Après la défaite française de 1870 et la chute du Second Empire français, l’héroïne Jeanne d’Arc revient sur le devant de la scène. Occasion nous est donnée de découvrir en détail de multiples aspects de Jeanne: bergère dont l’aspect mystique correspond bien à l’esprit de l’époque ou  en armure brandissant fièrement son étendard.

 

Après d’intéressantes descriptions autour de divers tableaux sur la thématique 19e siècle, le groupe se dirige vers l’Hôtel Groslot en compagnie d’ Anne Bourgeois guide conférencière du service Ville d'Art et d'Histoire.

 

 

 

 

Jacques Groslot, alors bailli de la ville, fit construire à la Renaissance cette maison qui abrita le roi Charles IX, Henri IV et Catherine de Médicis. Vendu par la suite à la municipalité, il devint mairie en 1790.

 

 

Placée entre les deux volées de l'escalier d'honneur, la statue de Jeanne d’Arc en bronze œuvre de Marie d’Orléans, est posée sur un socle en pierre. L’héroïne médite, en pied et en armure, la tête baissée, serrant son épée contre sa poitrine.

Restaurée en 2004 par Denis Chalard, la statue porte les éclats d'une bombe tombée sur la cathédrale en 1944. Il s’agit d’une copie en bronze du marbre conçu par la princesse pour le château de Versailles.


 

J’ai testé la visite guidée à deux voix Orléans et les artistes au 19ème siècle
J’ai testé la visite guidée à deux voix Orléans et les artistes au 19ème siècle
J’ai testé la visite guidée à deux voix Orléans et les artistes au 19ème siècle

Née en avril 1813 à Palerme, en Sicile, la princesse Marie est la fille de Louis Philippe d’Orléans et de Marie-Amélie de Bourbon-Sicile. A la fois princesse, mécène, collectionneur et sculpteur, Marie est une des rares artistes féminines de son époque.

Elle est célèbre par ses multiples nombreuses lettres, les témoignages laissés par ses contemporains, sa curiosité pour l’évolution  de la société du XIXe siècle. Ses lectures et sa foi ont fortement influencé son art et lui ont inspiré une passion pour la figure historique qu’est Jeanne d’Arc.

Tout comme ses sœurs,  Marie d’Orléans a reçu un enseignement de la musique et du dessin sous la houlette d’Ary Scheffer dont elle était très proche. Tous deux ont débuté la sculpture en 1834.

Jules Michelet, professeur d’histoire et d’histoire de l’art des princesses d’Orléans, s’intéressait aux personnages du Moyen Age, notamment à Jeanne d’Arc, tout comme la princesse frappée par le caractère religieux de l’héroïne qu’elle a mis par la suite en valeur dans son travail.

En 1835, son père, Louis-Philippe, lui commande une figure de Jeanne d’Arc pour les galeries historiques de Versailles. La Jeanne ainsi créée revêt un caractère plus féminin.

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