- FNAC LIVE 2014: images de la clôture magistrale et orageuse avec BERNARD LAVILLIERS

Publié par clodelle45 sur 22 Juillet 2014, 19:04pm

Catégories : #GRATUIT OU TARIF REDUIT, #LOISIRS A PARIS, #PHOTOS CONCERTS, #FESTIVAL FNAC LIVE

- FNAC LIVE 2014: images de la clôture magistrale et orageuse avec BERNARD LAVILLIERS

Du 17 au 20 juillet, sur le Parvis de l'Hôtel de Ville à Paris, plus de 100000 personnes sont venues profiter gratuitement des concerts du Festival Fnac Live 2014. A la fin de cet article, retrouvons en images le concert de clôture avec l'irremplaçable baroudeur magicien des maux, Bernard Lavilliers.

Public dense et participatif avec bien sûr les fans de la première heure, capables de raconter de multiples anecdotes sur la centaine de concerts auxquels ils ont assisté mais également de plus jeunes fidélisés par "Baron Samedi", son dernier double CD encensé par la critique

Cheveux blancs coupés très courts, anneau à l'oreille, veste noire, pantalon de cuir noir et souliers rouges "de maquereau", d'entrée Bernard Lavilliers donne le dress code repris par ses musiciens...

Rouge et noir, tout en contraste! Ce soir l'artiste très fidèle à lui même souffle les musiques du soleil, la tempête des causes perdues et les colères engagées.

Aux hasards de la set list on retrouve Scorpion, titre du dernier album Baron Samedi, On the road again, Melody Tempo Harmony et les fameuses Mains d'Or sur fond de licenciements ouvriers dont Bernard souligne la triste réalité actuelle.

Côté énervement, nous bénéficierons des oreillette de retour arrachées puis jetées en coulisse pour cause de dysfonctionnement.

Côté humour vache, seront à l'honneur les journalistes sportifs en général et en particulier São Paulo tant de fois prononcé Sao-Polo.

Et bien sûr, Marine Le Pen, "ses termes de folie et ses analyses improbables" seront une fois encore particulièrement brocardés.

L'infatigable baroudeur, le défenseur de la Liberté, l'ambassadeur des rythmes colorés et des cause perdues s'éclipse très (trop?) vite.

Les acclamations du public face à la scène déserte démontrent s'il en était besoin combien notre époque en dérive a besoin de chansons engagées et d'un langage venu du cœur pour transcrire nos maux les plus criants.