AUDREY PULVAR à ORLEANS : espérance, fraternité, tolérance et bain de foule ensoleillé

Publié par clodelle45 sur 10 Mai 2015, 11:45am

Catégories : #FETE DE JEANNE D'ARC, #GRATUIT OU TARIF REDUIT

Le discours de l'invitée d'honneur des 586èmes Fêtes johanniques était d'autant plus attendu que le choix de Serge Grouard n'avait pas fait l'unanimité. Plutôt impressionnée, Audrey Pulvar a rendu hommage à l'héroïne d'une France que, comme tous les "nous autres venus de loin", elle rêve apaisée.

"Liberté, égalité, fraternité, tout est dit dans ces trois mots"... Quelques minutes plus tard durant le défilé dans les rues d'Orléans, les français d'aujourd'hui venus à sa rencontre sous un soleil ardent démontreront à la journaliste combien ses propos humanistes ont les touchés.

AUDREY PULVAR à ORLEANS : espérance, fraternité, tolérance et bain de foule ensoleillé

Pantalon slim gris, veste grise, liquette blanche et démarche sportive, Audrey Pulvar s'avance vers le micro. Très applaudie d'entrée, face au pupitre, dos à la cathédrale et à la tribune officielle, la journaliste ne s'adresse plus à une caméra mais à tous ceux qu'elle aperçoit massés nombreux dans son dos et devant elle. Alors tout simplement, celle est "quelqu'un d'assez timide", s'avoue très impressionnée.

Ses premiers mots s'adressent à Serge Grouard à qui elle souhaite un prompt rétablissement. Visiblement informée des polémiques autour de sa désignation en tant que Présidente des 586èmes fêtes johanniques, la journaliste espère n'avoir pas provoqué de "débats trop houleux au sein de l'équipe municipale" ni autour des déjeuners dominicaux.

Audrey Pulvar, visage de la France d'aujourd'hui

Audrey Pulvar n'est là "ni par hasard ni par esprit de provocation" mais en tant que "Française et créole caribéenne d'Amérique, née loin de l'hexagone.

Comme tous les "nous autres venus de loin", elle s'affirme comme "un visage de la France d'aujourd'hui" (...) "nourrie, élevée, éduquée à notre roman national, à notre projet de faire peuple, malgré les divergences et malgré nos différences".

Les habitants de notre pays ont toujours su "se redresser, gifler l'adversité, avancer debout tête haute devant un adversaire commun", tout comme cette héroïne qu' Orléans célèbre aujourd'hui.

"Jeanne d'Arc n'est elle pas un peu chacun d'entre nous, français"?

Nombreux sont ceux qui ont voulu s'approprier "Jeanne d'Arc, Jeanne de Domrémy, Jeanne d'Orléans, figure mythique, incarnation de ce dont les français sont souvent fiers" et "humble fille des champs voulant délivrer toute une France" comme l'a dit Jaurès.

Notre "ennemi intérieur c'est avant tout la haine."

Alors aujourd'hui "dans le vacarme du tous contre tous, du rejet de l'autre... Haut le cœur, sursauts, poils hérissés, dans la nouvelle déflagration qui nous inonde d'une peur glaçant les sangs!"

Notre "ennemi intérieur c'est avant tout la haine, une haine aussi irrationnelle que meurtrière dans les effrois et le repli sur soi, dans le renoncement à défendre les valeurs : laïcité, liberté de culte et de conscience, égalité femmes-hommes, liberté de penser, de dire, de moquer, d'interroger".

"Liberté, égalité, fraternité"...

L'utopie "c'est ce qui nous meut, ce qui finit par rendre dynamique ce que l'on croyait immuable". Encore maintenant "Il y a moyen de la rêver et de l'inventer apaisée, cette France".

Quelques instants plus tard, la journaliste se dirigera vers les barrières la séparant d'une foule chaleureuse qui, une fois parvenue à ses côtés, ne semble plus l'impressionner autant.

Poignées de mains, selfies, échanges de plaisanteries, encouragements... à ses côtés, Olivier Carré, le premier maire adjoint d'Orléans a bien du mal à faire respecter un horaire mis à mal l'an passé par Stéphane Bern, lui aussi l'objet de la ferveur populaire.

POUR PROFITER ENCORE DES FETES DE JEANNE D'ARC EN CE 10 MAI...