En ce premier jour du Festival Orléans'Jazz, les intermittent-e-s du spectacle et précaires sont plus que jamais mobilisés contre la réforme visant à supprimer les annexes 4,8 et 10 de leur régime spécifique afin de l'aligner sur le régime général.
|
|
|
"Le soleil est là mais le temps est couverts pour ces intermittents qu'on tire vers le bas" a poursuivi le Directeur Artistique sur scène juste avant le concert d'Andreas Varady Trio. Stéphane Kochoyan refuse d'imaginer tout conflit entre intervenants culturels et intermittents. Les festivals et le public ne peuvent être pris en otage, un dialogue constructif doit à tout prix reprendre autour de cette réforme. |
|
|
La ville et le Maire défendent le combat et le statut des intermittents a ensuite affirmé Nathalie Kerrien, Adjointe pour la Culture, invitant ces derniers à venir s'exprimer, expliquer leur métier et ce qu'ils vivent en ce moment. |
||
C'est derrière leur banderole "Pas de culture sans droits sociaux" que régisseur, organisateur, marionnettiste, danseuse, chanteuse et autres intermittent-e-s du spectacle et précaires en lutte ont lentement investi la scène et le pied de scène.
Beaucoup d'émotion, de dignité combative, des visages graves confirmaient combien le soutien de tous s'impose désormais afin que ne soit pas signé le fameux protocole applicable au 1er juillet. |
||
Cette réforme est "une infamie, une hérésie totale, un scandale" a affirmé Patrice Douchet, Directeur du Théâtre de la Tête Noire à Saran, incitant le public à soutenir ce combat même s'il est parfois agaçant. |
|
|
|
|
|
Le Festival Orléans'Jazz n'est donc pas "sauvé" comme on a pu le lire récemment dans certains médias, il est juste provisoirement épargné.
Chaque jour une assemblée générale statuera sur la situation tandis que des stands d'information permettront au public de venir s'informer et dialoguer.
|
|