Images STROMAE © Clodelle
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En première partie Thomas Azier seul avec ses machines impose très vite à la salle de l'Astrolabe comble ses fascinantes compositions oniriques électro pop (à retrouver en mars prochain sur un album à paraître chez Universal. En savoir plus... ) |
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L'un de mes voisins venu d'Arras me confirme que Stromae, c'est bien “Maestro” en verlan mais aussitôt sa voisine, parisienne branchée, lui précise que les vrais fans prononcent à la bruxelloise Stromaï, avec un tréma sur le i! Alors qu'ils en discutent pacifiquement autour d'un verre, surgit enfin l'artiste dont le concert affiche "sold out" depuis des lustres. |
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Paul Van Haver n'est pas un inconnu dans la structure puisque l'Astrolabe l'avait accueilli en résidence voici deux ans. D'ailleurs tout au long de son show créatif notre bruxellois filiforme et dégingandé apostrophera amicalement tous les "astrolabeurs" qui danseront sur ses musiques et reprendront en cœur des textes parfois d'un réalisme à pleurer.
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Instruments ornés d'une racine carrée évoquant le titre de l'album qu'ils viennent défendre, ses musiciens à chapeau melons apparaissent vêtus l'identique, pantacourts gris de petits garçons, gilets noirs et blanc à motifs géométriques assortis à leurs chaussettes montantes.
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“Tout le monde sait comment on fait des bébés, mais personne ne sait comment on fait des papas.” Ce beau garçon au visage si lisse qu'on le dirait retouché par un quelconque logiciel promène sur l'espace scénique un corps d'enfant grandi trop vite, cherchant le père qui lui a tant manqué.
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Rythmés avec humour surgissent des sujets qui font mal, le racisme, la bâtardise, la misogynie, l'indifférence des réseaux sociaux pseudos amicaux, les cuites, le cancer magistralement incarné lors d' une chorégraphie tentaculaire glaciale contrastant avec un hilarant cours de gastronomie belge et l'évocation poétique de Cesaria Evora.
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Multiples et rapides sont les changements de tenue pour mieux coller à la musique et à la diversité des thèmes abordés.
Alternant veste de costard chic, nœud papillon, polo reprenant les motifs géométriques projetés en fond de scène, Paul danse, s’assied pour boire, donner des cours, se maquiller voire même changer ses chaussettes.
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Vous l'avez compris le show fut généreux, abouti, participatif et ne laissera aucun répit au public visiblement heureux de ce savant cocktail mêlant musique, danse et vidéo.
C'est sur un road movie style BD noir et blanc projeté en fond de scène que Stromae clôturera magistralement entre forêts et buildings par un “Merci” instrumental.
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Si vous n'avez pu le voir à Orléans, pas de panique, ce maître incontesté du buzz et de l'innovation ne s'arrête jamais.
Notre "phénomène" selon le rocker ostendais Arno lui aussi bientôt à l'affiche de l'Astrolabe, reviendra en Région Centre, au zénith d'Orléans puis au Printemps de Bourges dont il assurera le concert d'ouverture au W.
Bref, consultez en ligne ici son site internet où les dates ne cessent de s'ajouter!
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