Poursuivant la route du succès avec Lento, son troisième album, Youn Sun Nah fait halte à Orléans. Lumineuse rencontre avec la star coréenne du jazz couronnée de récompenses, attentive, simple, presque réservée quelques heures avant que sur le Campo Santo ne s'envole sa voix de cristal devant plus de 4000 personnes émues et médusées.
Le jazz n'est pas juste une couleur. Il voyage et ne vieillit jamais.
Fille de parents musiciens, Youn Sun Nah a eu diverses activités avant que de ne chanter par hasard dans une comédie musicale. Un ami musicien lui a conseillé d'apprendre à chanter le jazz..
Un professeur passait souvent des cassettes de Brel, Brassens, Barbara, Léo Ferré. Elle a eu envie de comprendre de qu'il racontaient, c'est pourquoi a choisi d'étudier à Paris.
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Balances juste avant le concert
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Parmi les grands noms du jazz, c'est la soprane anglaise Norma Winstone connue pour l'exploration avant-gardiste de sa voix qui l'a beaucoup influencée.
Au début elle pensait le jazz constitué uniquement de standards. De multiples rencontres avec des musiciens du monde entier ont permis d'élargie sa palette.
C'est Ulf WAKENIUS, ancien guitariste d'Oscar Peterson, qui lui a suggéré de reprendre Metallica.
Ulf l'accompagne depuis 7 ans. Ce guitariste extraordinaire est seul sur scène mais sa guitare sonne comme un orchestre.
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Le soir même ravira le public avec des titres de Lento, son dernier album et des compositions inédites. Sa voix incroyable oscillera entre tendresse, chatoyante sensualité douce et cris d'une pureté ahurissante.
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